Salut tout le monde ! Si l’on est fan de western, on est obligé de connaitre les fameux Sept Mercenaires avec Yul Brynner. Quelle surprise et quelle joie de découvrir un reboot réalisé par Antoine Fuqua (Equalizer, Training Day, La Rage au Ventre...), composé d’un casting cinq étoiles avec entre autres Denzel Washington, avec qui Fuqua avait déjà travaillé, tout comme Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca, Sinister...), présent également, ou encore la nouvelle star du cinéma hollywoodien Chris Pratt (Jurassic World, Les Gardiens de la Galaxie...). Avec une telle équipe, que donne le produit fini de ce projet finalement extrêmement ambitieux ?
Date de sortie : 28 septembre 2016
Réalisation : Antoine Fuqua
Genre : Western
Nationalité : Américain
L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent...
Quand on décide de rebooter un classique du western, on se doit d’être à la hauteur. Cependant, préparez-vous à être déçu. En effet, Antoine Fuqua nous livre ici un long-métrage passable, sans réel intérêt. Tout d’abord, le cinéaste ne fait preuve d’aucune audace dans sa réalisation et n’arrive pas à instaurer un rythme véritablement cohérent. Certains plans essaient d'apporter un côté Sergio Leone, mais deviennent vite longs et indigestes (on pensera au tour de magie de Chris Pratt). Évidemment, le film est divertissant et la séquence finale reste impressionnante. En réalité, ce remake ne fait que suivre le schéma narratif de son ancêtre sans essayer de le sublimer.
Au final, ce sont les acteurs qui arrivent à porter le long-métrage et empêchent que celui ne sombre complètement. Effectivement, Denzel Washington est fidèle à lui-même et nous livre une performance des plus justes, tout comme Ethan Hawke qui remporte le prix du personnage le plus intéressant mais qu’on ne voit pas assez. Le reste de l’équipe n’est pas en reste, si ce n’est ce pauvre Chris Pratt qui semble se perdre dans son rôle et n’arrive pas à rendre son héros attachant, mais plutôt insupportable et pas très drôle non plus (la scène du tour de magie encore une fois). Le méchant interprété par Peter Sarsgaard (Strictly Criminal) est quant à lui complètement anecdotique.
Pour conclure, le dernier long-métrage de Monsieur Fuqua n’est qu’une pâle copie de son prédécesseur, qui n’arrive pas à s’élever au moins au niveau de celui-ci à cause d’un rythme trop mal géré et un manque d’imagination dans la mise en scène. Le film n’est donc sauvé que par la plupart de ses acteurs et, même si l’on est diverti, on ne peut s’empêcher de se dire que les « 7 » ont bien perdu de leur superbe.
Au final, ce sont les acteurs qui arrivent à porter le long-métrage et empêchent que celui ne sombre complètement. Effectivement, Denzel Washington est fidèle à lui-même et nous livre une performance des plus justes, tout comme Ethan Hawke qui remporte le prix du personnage le plus intéressant mais qu’on ne voit pas assez. Le reste de l’équipe n’est pas en reste, si ce n’est ce pauvre Chris Pratt qui semble se perdre dans son rôle et n’arrive pas à rendre son héros attachant, mais plutôt insupportable et pas très drôle non plus (la scène du tour de magie encore une fois). Le méchant interprété par Peter Sarsgaard (Strictly Criminal) est quant à lui complètement anecdotique.
Pour conclure, le dernier long-métrage de Monsieur Fuqua n’est qu’une pâle copie de son prédécesseur, qui n’arrive pas à s’élever au moins au niveau de celui-ci à cause d’un rythme trop mal géré et un manque d’imagination dans la mise en scène. Le film n’est donc sauvé que par la plupart de ses acteurs et, même si l’on est diverti, on ne peut s’empêcher de se dire que les « 7 » ont bien perdu de leur superbe.
Note: ★★★★★
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