Bonjour à tous ! Pour une première critique en cette année 2016, quoi de mieux qu’un film d’horreur ! Il faut avouer qu’à la base je n’étais pas tenté par The Boy, car après la mauvaise expérience d’Annabelle, retrouver une histoire de poupée n’annonçait rien de bon. Cependant, la présence au casting de Lauren Cohan (The Walking Dead) et une bande-annonce plutôt alléchante m’ont finalement poussé à me diriger vers les salles obscures. Alors, que vaut le film de William Brent Bell (Devil Inside) ?
Date de sortie: 27 janvier 2016
Réalisation: William Brent Bell
Genre: Horreur
Nationalité: Américain
Pour essayer d’échapper à son passé, Greta, une jeune Américaine, se fait engager comme assistante maternelle en Angleterre, dans une maison perdue en pleine campagne. À son arrivée, elle découvre qu’elle a été embauchée non pas pour s’occuper d’un petit garçon de 8 ans en chair et en os, mais d’une poupée de porcelaine grandeur nature. Seule dans la maison, loin de tout, Greta assiste à des événements tous plus étranges les uns que les autres. La poupée serait-elle vivante ? Il se trouve que Greta n’a pas seulement été engagée, elle a été choisie…
Commençons donc par le premier gros point fort de The Boy, son scénario. En réalité, le film ne se contente pas de narrer les mésaventures du personnage principal, mais va ici se concentrer sur la relation que celui-ci va entretenir avec la poupée. Il est alors intéressant de remarquer que le long-métrage évoque une relation mère-fils et également l'idée de la perte d'un enfant, des conséquences que cela peut avoir dans la vie d’une femme... De plus, William Brent Bell va en permanence essayer de faire comprendre aux spectateurs son histoire via l’action et le visuel, sans forcément passer par des dialogues interminables. Enfin, le scénario nous offre un twist de fin absolument jouissif, qui rend le film bien plus surprenant que la plupart de ses prédécesseurs.
En ce qui concerne les personnages, bien que la plupart ne soient pas extraordinairement développés, ils ont un côté « minimaliste » favorisant le dynamisme du film et nous permettant de nous attacher plus facilement à celui de Lauren Cohan, qui au passage offre une performance incroyable, ainsi que de nous interroger sur son histoire.
Le long-métrage surprend également par sa réalisation très travaillée et plutôt audacieuse par moments. Ainsi, la tension des scènes horrifiques monte bien plus rapidement et nous tient en haleine tout du long. Néanmoins, il faut souligner que cela ne fait pas véritablement peur, car malgré une maîtrise quasi parfaite des jumps-scares qui sont les ressorts principaux du film, celui-ci vous fera peut-être sursauter ou frissonner, mais sans vous prendre aux tripes ! Cela sert ici l’histoire dans un sens...
En somme, The Boy, sans être LE film d’épouvante du siècle, par manquant de frissons notamment, est assez ingénieux par son parti pris de mise en scène et son scénario, nous offrant alors une expérience non pas unique, mais (beaucoup) trop rare lorsque l’on décide de regarder un film d’horreur. Je vous conseille donc vivement de voir The Boy. Et puis, entre nous, s’occuper d’une poupée hantée, ce n’est pas dément ?
Note: ★★★★★
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