mercredi 21 décembre 2016

Rogue One - A Star Wars Story : Critique subjective

Bonjour à tous ! Il est là, il est tout beau, voici le dernier film issu de l’univers Star Wars ! Alors que j’avais fait l’éloge du septième épisode l’an dernier, que vais-je bien pouvoir dire de ce nouvel « opus » réalisé par Gareth Edwards (Godzilla, Monsters...), mettant en scène Felecity Jones (Inferno) et Forest Whitaker (Le Majordome, Premier Contact...) ?


Date de sortie : 14 décembre 2016
Réalisation : Gareth Edwards
Nationalité : Américain
Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.
Diego Luna et Felecity Jones

Une chose est très compliquée pour moi avec Star Wars : savoir être objectif. Bien évidemment, j’ai adoré Rogue One, mais celui-ci m’a fait relativiser sur Le Réveil de la Force et je me rends compte que ce spin-off est bien meilleur. La difficulté pour Edwards était de donner sa propre identité au film tout en respectant une certaine esthétique, étant donné que l'intrigue se déroule entre le troisième et le quatrième épisode. Tout commence donc par une réalisation posée, calme, ce qui nous permet de respirer, car nous ne sommes pas étouffés par trop d’éléments (à l’inverse du Réveil de la Force par moments). Edwards apporte sa vision, comme il avait su le faire avec son Godzilla, en prenant son temps, tout en sachant quand même nous émerveiller avec des scènes d’actions dantesques.

L’histoire et les personnages  sont quant à eux un vent de fraîcheur dans l’univers, car on délaisse la famille Skywalker ainsi que la « magie », bien que la force soit un peu présente, juste comme il faut. En effet, chaque personnage se rapproche plus d’un homme lambda, ce qui permet une identification plus simple pour le spectateur. À noter que tous les acteurs sont justes. Mention spéciale à Whitaker et Mads Mikkelsen (Hannibal, Docteur Strange...) capables de crever l’écran en même pas deux minutes. Dans sa quête d’identité, le long-métrage nous offre une relecture des thèmes bien connus de la franchise avec des partitions toutes plus entraînantes les unes que les autres, et ce sans dénaturer le matériau de base.

En conclusion, ce spin-off est une immense réussite s’intégrant parfaitement dans la franchise, tout en conservant sa part d’intégrité grâce à un scénario et des acteurs au poil, ainsi qu’à une mise en scène sublime ! Au final, en sortant de Rogue One, on reste sans voix, certainement parce que « We are one with the force, and the force is with us ».

Note: 

1 commentaire:

  1. Pas l'ombre d'une Etoile Noire sur cette critique annoncée comme partisane. Sans contester la dimension spectaculaire inhérente à tout épisode de la saga, j'ai pour ma part bien des réserves sur les qualités de celui-ci, que je trouve nettement moins réussi que son prédécesseur au numéro VII.

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