jeudi 22 décembre 2016

[Bilan 2016] Séances de rattrapage


Bonjour à tous ! 2016 touche bientôt à sa fin et, avant de dévoiler notre top 10 annuel, il nous semblait important de revenir brièvement sur plusieurs films non évoqués sur ce blog ou à côtés desquels nous étions passés cette année. Les longs-métrages sont classés par date de sortie.



La 5ème Vague de J Blakeson | Science fiction | 27 janvier | Cassie Sullivan, adolescente de 16 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à des invasions extraterrestres, appelés Les Autres, ayant déjà décimé la population et part à la recherche de son frère.


Un nouveau teen-movie qui n’a pas pu s’empêcher, malgré un bon début, de s’enfermer dans les clichés du genre et de rester le plus prévisible possible, car ayant trop peur de perdre son spectateur. La pauvre Chloë Grace Moretz navigue donc dans ce film sans grand intérêt qui (heureusement ?) n’aura pas de suite. - Camille Olive
Note: ★★★


Dirty Papy de Dan Mazer | Comédie | 3 février | Alors qu'il est sur le point d’épouser sans conviction la fille de son patron, Jason (Zac Efron), un jeune avocat un peu coincé, se fait embarquer par son grand-père (Robert De Niro) dans un road trip déjanté jusqu'en Floride pour le Spring Break. Personnage haut en couleur et totalement dévergondé, Dick est bien décidé à apprendre à son petit-fils ce que veut dire profiter de la vie.


J’ai beau aimer Robert de Niro et commencer à supporter Zac Effron, le duo n’arrive pas à sauver ce film pseudo subversif finalement bien calqué dans un moule des comédies de l’été américaine. Préférez-lui Bad Grandpa- C. O.
Note: ★★★


Point Break de Ericson Core | Action | 3 février | Une série de braquages spectaculaires aux quatre coins du monde met en péril l’équilibre des marchés financiers. Les criminels opèrent aussi bien en motos dans des gratte-ciels new yorkais qu’en « wingsuits » pour s’échapper d’avions au-dessus de la jungle. Johnny Utah, une ancienne légende du moto-cross devenue agent du FBI, va devoir infiltrer le groupe de sportifs de l’extrême que l’on soupçonne d’être à l’origine de ces sidérants braquages. Pour gagner leur confiance, Utah affronte des défis insensés, du surf au snowboard en passant par la chute libre ou l’escalade à mains nues. Alors qu’il pense avoir identifié le cerveau des braquages, il se retrouve entraîné contre son gré dans les activités criminelles du groupe dopé à l’adrénaline.


Je n’ai rien contre les remakes, mais ils auraient pu laisser le film de Kathryn Bigelow tranquille ! Surtout quand on voit le résultat avec au menu : un scénario incohérent, des acteurs inexpressifs, un personnage féminin juste là parce qu’il faut une femme et des effets spéciaux pas vraiment réussis. Au final, il faut vraiment savoir laisser certaines choses là où elles étaient. - C. O.
Note: ★★★★


Room de Lenny Abrahamson | Drame, thriller | 9 mars | Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.


À la fois terrifiant et bouleversant de tendresse, Room est le récit d'une pénible séquestration perçue à travers le regard innocent d'un enfant né dans les ténèbres, mais à l'imagination débordante. Brie Larson et Jacob Tremblay, respectivement mère et fils dans le film, délivrent chacun une performance émotionnellement puissante, notamment lors d'un retournement de situation qu'on n'est pas prêts d'oublier ! - Amaury Foucart
Note: 


13 Hours de Michael Bay | Action, guerre | 30 mars | Benghazi (Libye), 11 septembre 2012. Face à des assaillants sur-armés et bien supérieurs en nombre, six hommes ont eu le courage de tenter l’impossible. Leur combat a duré 13 heures. Ceci est une histoire vraie.


On a beau ne pas aimer Transfromers, ce film est l’exemple parfait pour nous montrer que Michael Bay est capable de nous raconter des histoires poignantes, avec un scénario tout sauf idiot et juste ce qu’il faut d’explosions ! - C. O.
Note: ★★


Les Ardennes de Robin Pront | Drame, thriller | 13 avril | Un cambriolage tourne mal. Dave arrive à s’enfuir mais laisse son frère Kenneth derrière lui. Quatre ans plus tard, à sa sortie de prison, Kenneth, au tempérament violent, souhaite reprendre sa vie là où il l’avait laissée et est plus que jamais déterminé à reconquérir sa petite amie Sylvie. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’entre-temps, Dave et Sylvie sont tombés amoureux et mènent désormais une vie rangée ensemble. Avouer la vérité à Kenneth pourrait tourner au règlement de compte.


Étonnant premier film d'un cinéaste flamand bien prometteur, Les Ardennes est un drame social poignant, qui vire ensuite au thriller loufoque, avec son lot de personnages (et d'animaux) étranges. C'est d'un esthétisme hypnotisant, d'une noirceur désarmante teintée d'un humour dont seuls les belges ont le secret. La tension monte crescendo jusqu'à un coup de théâtre terrible (l'un des plus beaux qu'on n'ait jamais vu), un final absolument imprévisible, qui nous hante plusieurs heures après le visionnage. - A. F.
Note: 


Hardcore Henry de Ilya Naishuller | Action, science fiction | 13 avril | Vous ne vous souvenez de rien. Votre femme vient de vous ramener à la vie. Elle vous apprend votre nom : Henry. Cinq minutes plus tard, vous êtes la cible d’une armée de mercenaires menée par un puissant chef militaire en quête de domination du monde.


Il fallait oser se lancer dans un projet uniquement tourné en vue subjective (une façon de filmer que j’affectionne) et, bien que le scénario reste assez bancal, le pari est réussi haut la main. Attendez-vous donc à 1h40 de délire survitaminé qui fait du bien. - C. O.
Note: ★★


Everybody Wants Some!! de Richard Linklater | Comédie | 20 avril | Dans les années 80, suivez les premières heures de Jake sur un campus universitaire. Avec ses nouveaux amis, étudiants comme lui, il va découvrir les libertés et les responsabilités de l’âge adulte. Il va surtout passer le meilleur week-end de sa vie...


Rares sont les cinéastes américains qui savent aussi bien filmer que Richard Linklater « la vie » dans ce qu'elle a de plus simple et de plus beau. Everybody Wants Some!! est une célébration bienveillante et géniale de la jeunesse des années 80, une génération unifiée dans la fête et la musique. L'époque est admirablement reconstituée grâce à une bande son excellente et une direction artistique hyper méticuleuse (on ne reviendra cependant pas sur la direction photo de ce film qui est juste catastrophique). - A. F.
Note: 



Le Chasseur et la Reine des glaces de Cedric Nicolas-Troyan | Fantastique, aventure | 20 avril | Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux.


Quand on décide de se débarrasser de Kristen Stewart et de rajouter Emily Blunt, on se dit que le résultat ne peut être que réussi. Seulement voilà, un casting ne fait pas tout et cette suite (ou prequel, enfin peu importe) n’avance pas, se contente d’emmener nos héros d’un point A au point B, pour revenir au point A sans accomplissement véritable. - C. O.
Note: 


La loi de la jungle d'Antonin Peretjatko | Comédie, aventure | 15 juin | Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier Guyaneige : première piste de ski indoor d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire : elle a du caractère.


À mi-chemin entre Brice 3 et les films Jean-Luc Godard, La Loi de la jungle est incontestablement l'une des comédies les plus drôles de l'année ! Impossible par exemple d'oublier cet huissier de justice intrépide qui, accompagné d'une musique improbable empruntée à Goldorak, parcourt la jungle à la recherche d'un stagiaire supervisant le chantier de Guyaneige (première piste de ski indoor d'Amazonie). Si vous aimez la tendresse, si vous aimez Vimala Pons, si vous aimez les paresseux, si vous avez peur des mygales, ce film est fait pour vous ! Et si vous ne l'aimez pas, allez vous faire foutre ! - A. F.
Note: 


Ninja Turtles 2 de Dave Green | Action, aventure, comédie | 29 juin | Michelangelo, Donatello, Leonardo et Raphael sont de retour pour affronter des méchants toujours plus forts et impressionnants, aux côtés d’April O’Neil, Vern Fenwick et d’un nouveau venu, le justicier masqué hockeyeur Casey Jones. Après son évasion de prison, Shredder associe ses forces à celles d’un savant fou Baxter Stockman et de deux hommes de main aussi bêtes que costauds, Bebop & Rocksteady. Leur objectif : lancer un plan diabolique pour régner sur le monde entier ! Alors que les Ninja Turtles s’apprêtent à défier Shredder et son nouveau gang, ils doivent rapidement faire face à une menace tout aussi grande : le célèbre Krang !


J’avais adoré le premier et force est de constater que j’adore également le second, qui s’affirme à fond dans son délire de gosse et nous fait replonger assez facilement en enfance, en nous offrant de belles scènes d’action ! - C. O.
Note: ★★


The Strangers de Na Hong-jin | Thriller | 6 juillet | La vie d’un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu’inexpliqués, qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d’un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin ou une explication sensée, certains villageois demandent l’aide d’un chaman. Pour Jong-gu aussi , un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel...


Parfois foutraque, parfois teinté d’un humour des plus grotesques, mais magnifié par une noirceur croissante, The Strangers est un thriller surnaturel plein de surprises, rongé par les ténèbres et littéralement habité par Belzébuth en personne ! Un véritable choc. - A. F.
Note: 


Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg | Aventure, fantastique | 20 juillet | Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, et assez secret. Les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche, sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains...


De beaux moments de mise en scène, voire de poésie, mais une imagerie trop enfantine et kitsch (il fallait s'y attendre avec une adaptation d'un Roald Dahl). À cataloguer chez les « petits Spielberg », aux côtés de Hook ou la Revanche du capitaine Crochet et Cheval de guerre par exemple. - A. F.
Note: 


Insaisissables 2 de Jon Chu | Action | 27 juillet | Un an après avoir surpassé le FBI et acquis l’admiration du grand public grâce à leurs tours exceptionnels, les 4 Cavaliers reviennent ! Pour leur retour sur le devant de la scène, ils vont dénoncer les méthodes peu orthodoxes d’un magnat de la technologie à la tête d’une vaste organisation criminelle. Ils ignorent que cet homme d’affaires, Walter Marbrya a une longueur d’avance sur eux, et les conduit dans un piège : il veut que les magiciens braquent l’un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde. Pour sortir de ce chantage et déjouer les plans de ce syndicat du crime, ils vont devoir élaborer le braquage le plus spectaculaire jamais conçu.


Autant le premier était mauvais, autant le second opus est encore pire ! Enchaînant les incohérences, ainsi que les retournements de situation complètement à côté de la plaque, malgré un casting cinq étoiles (enfin presque, n’est-ce pas M. Radcliffe ?), le film de Jon Chu n’est juste pas bon. - C. O.
Note: 


S.O.S. Fantômes de Paul Feig | Comédie, fantastique | 10 août | Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !


Pour : Passons outre la bande annonce plutôt molle du genou et le bashing plus ou mois sexiste ayant précédé ce reboot qui, en tant que comédie américaine post-Judd Apatow, s'avère finalement très réussi malgré une trame scénaristique peu stimulante (n'était-ce pas également le cas dans le premier film ?). En regroupant quatre des plus puissantes actrices comiques du moment et en jonglant habilement entre différents types d'humour (absurde, comique de situation ou de répétition, blagues sur les pets, références pop...), ce nouveau Ghostbuster offre quelques joyeux moments de rigolade. - A. F.
Note: 

Contre : On a énormément parlé de ce reboot et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était raté... Entre des actrices à la ramasse (enfin presque), un scénario bancal et un humour plus que douteux, Paul Feig n’arrive pas à redonner vie au délire qu’était le film des années 80. Peut-être que certaines choses ne sont pas faites pour être rebootées ? - C. O.
Note: ★★


Instinct de survie de Jaume Collet-Serra | Thriller | 17 août | Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats...


Bien que ce long-métrage nous dresse encore une fois le portrait d’un requin tueur d’homme (pour leur protection, on repassera), Jaume Collet-Serra arrive à nous proposer une histoire prenante, avec de bonnes idées de mise en scène, mais surtout une esthétique intéressante. - C. O.
Note: 


Star Trek : Sans limites de Justin Lin | Science fiction, action, aventure | 17 août | Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l'espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace.


Je n’étais pas très fan des deux remakes de J. J. Abrams et mettre Justin Lin (Fast and Furious) à la réalisation n’augurait rien de bon. Finalement, le film reste divertissant sans trop se mouiller et nous offre une expérience sans prise de tête, voire plutôt agréable. - C. O.
Note: 


Nerve de Ariel Schulman et Henry Joost | Thriller | 24 août | En participant à NERVE, un jeu qui diffuse en direct sur Internet des défis filmés, Vee et Ian décident de s’associer pour relever des challenges de plus en plus risqués et gagner toujours plus d’argent. Mais bientôt les deux « Joueurs » s’aperçoivent que leurs moindres mouvements sont manipulés par une communauté anonyme de « Voyeurs ». Le jeu vire au cauchemar. Impossible d’arrêter...


Il est compliqué de nos jours de faire des teen-movies vraiment intéressant et Nerve réussi plus ou moins à s’en sortir, car malgré une première moitié bien trop clichée, la seconde rattrape le tout et nous offre une réflexion sur les réseaux sociaux assez pertinente. - C. O.
Note: 


Dans le noir de David F. Sandberg | Horreur | 24 août | Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c'est au tour de son petit frère Martin d'être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison.


Version longue d’un court-métrage ayant chamboulé internet, Dans le noir arrive à nous rappeler notre peur ancestrale de la pénombre, mais s’enferme un peu trop dans la facilité et les clichés des films d’horreur récents, manquant de peu sa chance d’être un très bon cru ! - C. O.
Note: 


Comancheria de David Makenzie | Drame, policier, thriller | 7 septembre | Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.


Définitivement un des meilleurs films de cette année, avec un casting magnifique, ainsi qu’une histoire prenante, s’intéressant à l’horreur que vivent certains habitants des États-Unis. Tout cela sur fond d’histoire Comanche. David Mackenzie nous offre une merveille. - C. O.
Note: 


War Dogs de Todd Phillips | Comédie | 14 septembre | Deux copains âgés d'une vingtaine d'années vivant à Miami Beach à l'époque de la guerre en Irak, profitent d'un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d'offres de l'armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans.


Il n’est plus vraiment utile de présenter Jonah Hill, alors associez-le avec la star montante qu’incarne Miles Teller et vous obtenez une comédie cynique et hilarante, nous transportant dans un milieu pas si connu. - C. O.
Note: 


Don't Breathe de Fede Alvarez | Thriller, horreur | 5 octobre | Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d’une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Avec ses amis Alex et Money, elle a déjà commis quelques cambriolages, mais rien qui leur rapporte assez pour enfin quitter Détroit. Lorsque le trio entend parler d’un aveugle qui vit en solitaire et garde chez lui une petite fortune, ils préparent ce qu’ils pensent être leur ultime coup. Mais leur victime va se révéler bien plus dangereuse que ce à quoi ils s’attendaient...


Pour : Thriller et film d'horreur majeur de cette année, Don't Breathe offre un spectacle similaire à Panic Room de David Fincher, à savoir un brillant exercice de style au service d'un huis-clos d'une admirable efficacité. Rarement un long-métrage de ce genre n'aura proposé une aussi parfaite symbiose entre la mise en scène, la gestion de l'espace et la photographie (bravo au chef opérateur, à qui l'on doit cette esthétique démente, pleine de couleurs pétantes et de noirs très sombres). - A. F.
Note: 

Contre : Présenté comme une petite révolution dans le cinéma d’horreur, le nouveau film de Fede Alvarez fut une petite déception, par son manque d’originalité ainsi que son dernier acte interminable. Néanmoins, le métrage est agréable à regarder et reste bien mieux que ce ratage complet d’Evil Dead (je t’en veux encore, Alvarez) ! - C. O.
Note: ★★


Bridget Jones Baby de Sharon Maguire | Comédie | 5 octobre | Après avoir rompu avec Mark Darcy, Bridget se retrouve de nouveau célibataire, 40 ans passés, plus concentrée sur sa carrière et ses amis que sur sa vie amoureuse. Pour une fois, tout est sous contrôle ! Jusqu’à ce que Bridget fasse la rencontre de Jack… Puis retrouve Darcy… Puis découvre qu’elle est enceinte… Mais de qui ?


Jadis héroïne féministe, Bridget Jones se retrouve cette fois-ci dans un film qui accumule de manière éhontée les clichés sur les femmes, via une galerie personnages secondaires complètement idiots. La lumière est moche comme tout, les gags sont inégaux et le scénario nous parait tellement convenu que l'on a envie que les deux mecs de Bridget finissent ensemble à la fin. L'épisode de trop en somme. - A. F.
Note: ★★


Captain Fantastic de Matt Ross | Comédie, drame | 12 octobre | Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes. Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.


Un road-trip familial à mi-chemin entre (et dans la lignée de) Little Miss Sunshine et Into the Wild. C'est un long-métrage purement « indépendant américain Sundance » comme on adore en regarder, avec son lot d'émotions douces-amères et de musiques folk jouées à la guitare. Une merveille. - A. F.
Note: 


Le Teckel de Todd Solondz | Comédie, drame | 19 octobre | Le portrait d’un teckel et de tous ceux auxquels il apporte un bref instant de bonheur au cours de son voyage.


Souvent déprimant, mais parfois surprenant (voire drôle), Le Teckel est une comédie singulièrement sordide imaginée par un cinéaste totalement misanthrope, Todd Solondz, pour qui il n'y a plus d'espoir nulle part tant l'espèce humaine est à chier. En parlant de déféquer, mention spéciale à l'improbabilité de la scène de la diarrhée, grand moment de cinéma ! Un grand bravo également au petit chien-saucisse qui interprète le rôle titre ! - A. F.
Note: 


Mademoiselle de Park Chan-Wook | Thriller érotique | 1er novembre | Corée. Années 1930, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme, Sookee, est engagée comme servante d’une riche japonaise, Hideko, vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko.


Park Chan-Wook revient en petite forme après le splendide Stoker, en signant un thriller érotique divertissant mais un peu longuet. Le scénario étant particulièrement alambiqué, ce qui semblait ludique au départ finit par devenir assez pénible à suivre. On s'en consolera cependant avec les scènes de sexe, à tomber de beauté et d'érotisme, ainsi qu'avec la forme exceptionnelle du long-métrage qui, portée par le lyrisme de sa mise en scène, jouit d'une direction artistique inspirée (décors, paysages, lumières, costumes, accessoires, tout est magnifique). - A. F.
Note: 


Tu ne tueras point de Mel Gibson | Guerre, biopic | 9 novembre | Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.


Un curieux film de guerre, assez paradoxal, qui laisse un sentiment plus que mitigé. La première heure prend la forme d'un sermon religieux un peu neuneu, d'une comédie romantique-guimauve sur fond musical horripilant. Mais le long-métrage décolle véritablement à Okinawa, lors d'immenses scènes de bataille extrêmement impressionnantes, violentes à en gerber. Un tour de force à la Il faut sauver le soldat Ryan, qui contraste efficacement avec l'hallucinant prêchi-prêcha du début. - A. F.
Note: 


Inferno de Ron Howard | Thriller | 9 novembre | Dans Inferno, le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer...


Reprenant de nouveau le rôle de Robert Langdon, Tom Hanks nous projette de nouveau avec plaisir dans cette course contre la montre, aux côtés d’une Felicity Jones et d’un Omar Sy impeccables. Le tout accompagné par une réalisation au top. Ron Howard nous offre ici un bon petit divertissement. - C. O.
Note: 


Swagger d'Olivier Babinet | Documentaire | 16 novembre | Swagger nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents aux personnalités surprenantes, qui grandissent au coeur des cités les plus défavorisées de France. Le film nous montre le monde à travers leurs regards singuliers et inattendus, leurs réflexions drôles et percutantes. En déployant une mosaïque de rencontres et en mélangeant les genres, jusqu’à la comédie musicale et la science-fiction, Swagger donne vie aux propos et aux fantasmes de ces enfants d’Aulnay et de Sevran. Car, malgré les difficultés de leur vie, ils ont des rêves et de l’ambition. Et ça, personne ne leur enlèvera.


Un docu-fiction atypique et hyper-esthétisé qui donne la parole aux kids des cités. De Régis, styliste en herbe, à Mariyama, collégienne timide qui aimerait ne plus être celle qu’on choisit en dernier en sport, en passant par Naïla et sa phobie de Mickey, tous se confient sur leurs rêves, leurs angoisses, leurs amours, leur religion... Une splendeur sur la jeunesse contemporaine. - A. F.
Note: 


Personal Shopper d'Olivier Assayas | Drame, thriller, fantastique | 14 décembre | Maureen, une jeune américaine à Paris, s’occupe de la garde-robe d’une célébrité. C’est un travail qu’elle n’aime pas mais elle n’a pas trouvé mieux pour payer son séjour et attendre que se manifeste l’esprit de Lewis, son frère jumeau récemment disparu. Elle se met alors à recevoir sur son portable d’étranges messages anonymes.


Personal Shopper est avant tout une oeuvre pour et sur Kristen Stewart (Panic Room, Sils Maria, Café Society...), dont Assayas est visiblement très amoureux (ça tombe bien, nous aussi). De ce point de vue là, c'est très réussi : l'actrice est magnifique, elle tient probablement ici le meilleur rôle de sa carrière. Le problème, c'est qu'au-delà de ça, il faudrait un scénario qui tienne un tant soit peu la route, et non une histoire abracadabrantesque de meurtre, de fantômes et d'iPhone 6 Plus. - A. F.
Note: 

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