Parlons encore une fois d’un film frôlant avec le cinéma d’horreur, parlons du premier long-métrage du fils de Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Seul sur Mars), Luke Scott, revisitant le mythe de Frankenstein et mettant en scène l’actrice Kate Mara (House of Cards, Les 4 Fantastiques...).
Date de sortie : 28 septembre 2016
Réalisation : Luke Scott
Genre : Horreur, science fiction, thriller
Nationalité : Américain
Consultante en gestion du risque, Lee est envoyée dans un lieu isolé et tenu secret pour enquêter sur un événement terrifiant qui s’y est déroulé. On lui présente alors Morgane, à l'origine de l’accident, une jeune fille apparemment innocente qui porte en elle la promesse du progrès scientifique. À moins qu’elle ne se révèle être au contraire une menace incontrôlable...
Tout d’abord, quoi de mieux que de suivre les traces de son papa en partant sur une ambiance à la fois glauque et oppressante ! En effet, on flirte ici clairement avec l’horreur, avec par moments des pointes de poésie qui donnent au long-métrage une atmosphère vraiment intéressante. Cependant, ce cher Luke n’arrive pas à se créer quelque chose qui lui est propre et la pâte Ridley se sent énormément. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de visionnage.
Pour ce qui est du filmage, le jeune cinéaste ne nous offre que très peu de plans vraiment « audacieux » et nous propose ici une mise en scène très classique, qui fait son petit effet sans nous transcender. Néanmoins, on sent l’envie de Scott Jr. d’essayer certaines choses et de surprendre le mieux possible le spectateur. Cette réalisation très minimaliste semble tout de même servir le ton général du film qui se veut très froid.
Évidemment le film n’est pas « glacial », car grâce à un bon traitement de ses personnages et un développement assez logique de son scénario (sauf cette scène du psy qui n’a pas de sens… Dommage), il nous est assez facile de nous attacher à la « jeune » Morgane. On est finalement tout aussi perdu qu’elle dans cet univers à la fois chaleureux et anxiogène. En ce qui concerne les acteurs, ils sont tous très juste (sauf le psy toujours). Kate Mara, très sobre, colle efficacement à son personnage et la jeune Anya Taylor-Joy (The Witch) interprète excellemment Morgane, en étant capable de nous faire à la fois ressentir de l’inquiétude pour et envers son personnage.
Pour conclure, Morgane est un premier long prometteur pour Luke Scott, mais qui souffre néanmoins d’un manque de personnalité à cause des trop grosses influences du paternel. Toutefois, le film reste plaisant (sauf la scène du psy, encore !) et on peut être sûr que ce nouveau réalisateur ne pourra que s’améliorer !
Pour ce qui est du filmage, le jeune cinéaste ne nous offre que très peu de plans vraiment « audacieux » et nous propose ici une mise en scène très classique, qui fait son petit effet sans nous transcender. Néanmoins, on sent l’envie de Scott Jr. d’essayer certaines choses et de surprendre le mieux possible le spectateur. Cette réalisation très minimaliste semble tout de même servir le ton général du film qui se veut très froid.
Anya Taylor-Joy |
Pour conclure, Morgane est un premier long prometteur pour Luke Scott, mais qui souffre néanmoins d’un manque de personnalité à cause des trop grosses influences du paternel. Toutefois, le film reste plaisant (sauf la scène du psy, encore !) et on peut être sûr que ce nouveau réalisateur ne pourra que s’améliorer !
Note: ★★★★★
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