samedi 31 janvier 2015

The Interview (L'Interview qui tue !)

Hello... Après la plainte déposée à l'ONU par Kim Jong-Un, le piratage de Sony Pictures par les "Gardiens de la paix" et les menaces terroristes de ces derniers, The Interview (ou L'Interview qui tue en français), annulé puis finalement sorti dans quelques salles américaines, arrive enfin chez nous. Alors que vaut vraiment cette deuxième réalisation des canadiens Seth Rogen et Evan Goldberg ?


Date de sortie: 28 janvier 2015
Réalisation: Evan Goldberg et Seth Rogen
Scénario: Evan Goldberg, Seth Rogen et Dan Sterling
Genre: Comédie
Nationalité: Américain
Alors que Dave Skylark (James Franco) et son équipe fêtent le 1000e épisode de leur talk-show, ils découvrent que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (Randall Park) est un fan de l'émission, ce qui incite le producteur du spectacle Aaron Rapoport (Seth Rogen) à lui proposer une interview. Cependant la CIA propose à Dave et Aaron d'assassiner Kim pour faciliter un coup d'État. Ces derniers acceptent à contrecœur. Arrivés en Corée du Nord, ils s'apercevront que tout ne se passera pas aussi bien que prévu.


Quelques mots sur Seth Rogen et Evan Goldberg :


Seth Rogen débute dans le stand up dès l'âge de 12 ans. Quatre ans plus tard, il part à Los Angeles où il est repéré par Judd Apatow (grand spécialiste de la nouvelle comédie US) qui le fait jouer dans sa série Freaks and Geeks, aux côtés de James Franco et Jason Segel. En 2005, il se fait connaître du grand public pour son rôle dans 40 ans, toujours puceau, premier film d'Apatow avec qui il s'est lié d'amitié. Il jouera dans ses deux prochains long-métrages : En cloque, mode d'emplois et Funny People.

En 2007, Seth Rogen et son ami d'enfance Evan Goldberg produisent SuperGrave, dont ils avaient commencé à écrire le scénario pendant leur adolescence. Le duo hérite du style Apatow (qui co-produit le film): Dans cette comédie à la fois grossière et touchante, les dialogues sont souvent improvisés et les personnages sont des gens ordinaires aux-quels on s'identifie facilement. Les deux amis s'essayent ensuite à la comédie d'action en écrivant les scénarios de Pineapple Express et The Green Hornet. En 2013, ils se lancent dans la réalisation avec le déjanté This Is the End, dans lequel des stars jouant leur propre rôle affrontaient l'apocalypse.

Evan Goldberg et Seth Rogen

Critique :


Tant de polémiques pour ça ! Arrêtons de prendre au sérieux The Interview, qui n'est en fait qu'une grosse farce potache, atrocement vulgaire certes, mais tellement drôle. Plus qu'une satire du régime nord-coréen, le film se moque également de la télé poubelle américaine et des journalistes prêts à tout pour faire de l’audience.

On reconnait bien la patte de Rogen et Goldberg : Bromance, action, dialogues improbables, gros mots, références à la pop culture... Cependant, leur scénario reste assez prévisible et moins bien écrit que d'habitude. Quelques gags tombent à plat et les blagues scato finissent par lasser. Ce type d'humour nécessite d’être bien dosé ! Mais on assiste quand même à de grands moments de bonheur, comme cette hallucinante interview d'Eminem en début de film, ou la séquence de fin, délirante et follement gore, avec ses effets spéciaux pas trop mal foutus.

James Franco et Randall Park

Les acteurs ont tous l'air de bien s'éclater. Une nouvelle fois, après Freaks and Geeks, Pineapple Express et This Is the End, on retrouve James Franco et Seth Rogen dans les rôles principaux, un duo qui détonne toujours autant. Franco fait l'idiot, il est hilarant et en fait des caisses, tandis que le sympathique Seth Rogen, un peu plus en retrait, fait du Seth Rogen. Dans les seconds rôles, on retrouve Lizzy Caplan, elle aussi découverte dans Freaks and Geeks, Diana bang, très drôle également, et Randall Park, parfait dans son rôle de Kim Jong-Un.

The Interview se situe bien au-dessous des précédents films de Rogen et Goldberg, mais reste une comédie sympatoche, à regarder (en VO évidemment) entre potes le samedi soir. Si le film n'est peut-être pas à la hauteur de la polémique qu'il a engendrée, on salue quand même la prise de risque des deux sales gosses.

Note: 

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