dimanche 6 août 2017

La Planète des Singes - Suprématie : Parfaite conclusion d'une trilogie remarquable d'intelligence

On ne présente plus la saga La Planète des Singes, dont voici le dernier volet de la nouvelle trilogie, commencée en 2011 avec Les Origines et suivie en 2014 par L’affrontement. Les deux premiers opus m’avaient particulièrement marqué, j’attendais donc avec impatience la fin de ce formidable triptyque. Toujours emmené par Andy Serkis (Le Seigneur des Anneaux, King-Kong...) dans le rôle de César et introduisant Woody Harrelson en antagoniste principal, que vaut vraiment ce troisième et ultime épisode ?


Date de sortie : 2 août 2017
Réalisation : Matt Reeves
Nationalité : Américain
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Andy Serkis

Encore une fois, cette franchise hollywoodienne nous démontre qu’elle est toujours l'une des plus travaillée du cinéma contemporain. En effet, le long-métrage ne se perd pas dans un déluge d’action, mais prend le temps de développer son univers, tout en remettant en question notre point de vue. En amenant des personnages anti-manichéens au possible et aux enjeux forts, on est en permanence en train de s'interroger sur le bien-fondé des actions de chacun.

La réalisation, elle, fait preuve de simplicité pour nous immerger au mieux sans utiliser d’artifice. On se retrouve littéralement au cœur de cette guerre silencieuse, avec évidemment des singes encore plus vrai que nature. Matt Reeves offre une mise en scène à la fois rude et poétique dans sa composition graphique et ses choix de montrer ou non les événements (on regrettera peut-être quelques longueurs dans l’ensemble, notamment certains passages où le film semble tourner en rond). Les acteurs quand à eux sont irréprochables. Harrelson est d’une justesse incroyablement poignante. Serkis, lui, reste fidèle à lui-même et nous offre un César vieillissant, empli de haine, mais à qui on reste attaché même dans les moments les plus durs.

Au final, Suprématie se démarque comme étant le blockbuster le plus intelligent de l’été, avec une mise en scène au poil, un scénario travaillé et des acteurs au top ! Malgré ses quelques lenteurs, le long-métrage se pose comme un digne héritier de la saga dont il est issu et prouve encore une fois que... Apes together strong !

Note: 

3 commentaires: