À la sortie du prometteur Radiostar en 2012, nous avions mis beaucoup d'espoir en Romain Levy, jeune auteur biberonné à l'humour apatowsien qui, à l'instar de cinéastes comme Justine Triet (Victoria) ou Igor Gotesman (Five), possédait cette capacité inespérée d'écrire des comédies à la fois populaires et de qualité. Cependant, nous sommes tombés de très haut à l'avant-première de son deuxième long-métrage, avec Kev Adams en tête d'affiche. Intitulée Gangsterdam, cette blague de mauvais goût semble en effet réunir les pires travers d'un certain cinéma comique français (Les nouvelles aventures d'Aladin entre autres).
Date de sortie : 29 mars 2017
Réalisation : Romain Levy
Genre : Comédie
Nationalité : Français, néerlandais
Trois amis décident de partir en week-end à Amsterdam et de revenir avant leur examen du lundi matin. Seulement, rien ne va se passer comme prévu.
Adams oblige, le film bénéficiera assurément d'un énorme succès auprès du grand public, ce qui n'est pas sans nous inquiéter, étant donné l'idéologie nauséabonde qu'essaye de nous vendre le scénario sous couvert d'une prétendue comédie d'action.
Disons-le franchement : Gangsterdam est une horreur, un cauchemar caractérisé par un humour des plus douteux, où homophobie banalisée, virilisme réac et culture du viol s'accumulent de manière éhontée. En 2017, faire de telles « blagues sur les pédés » et les « putes violables » dans ce genre de longs-métrages, c'est nul, c'est pas moderne, c'est insultant envers les minorités et, compte tenu du nombre de jeunes spectateurs qui se déplaceront en salles, cela en devient même carrément irresponsable (sauf si vous souhaitez que votre enfant apprenne à devenir un « vrai bonhomme », si possible blanc, hétéro et homophobe, avec juste ce qu'il faut de vulgarité et de misogynie pour prouver qu'il a bel et bien « des couilles »).
La forme, quant à elle, peine à rattraper le fond : Les acteurs, notamment ceux qui interprètent les méchants, sont calamiteux, les intrigues criminelles ne tiennent pas la route une seule seconde, les scènes d'action sont pitoyables et le film semble avoir été éclairé au téléphone portable tellement il est laid en termes de lumière... Rien à sauver là-dedans, si ce n'est une apparition sympathique de Patrick Timsit et une musique de Tangerine Dream qui fait plaisir à entendre, mais ce n'est évidemment pas assez pour rendre cette chose moins haïssable.
Disons-le franchement : Gangsterdam est une horreur, un cauchemar caractérisé par un humour des plus douteux, où homophobie banalisée, virilisme réac et culture du viol s'accumulent de manière éhontée. En 2017, faire de telles « blagues sur les pédés » et les « putes violables » dans ce genre de longs-métrages, c'est nul, c'est pas moderne, c'est insultant envers les minorités et, compte tenu du nombre de jeunes spectateurs qui se déplaceront en salles, cela en devient même carrément irresponsable (sauf si vous souhaitez que votre enfant apprenne à devenir un « vrai bonhomme », si possible blanc, hétéro et homophobe, avec juste ce qu'il faut de vulgarité et de misogynie pour prouver qu'il a bel et bien « des couilles »).
La forme, quant à elle, peine à rattraper le fond : Les acteurs, notamment ceux qui interprètent les méchants, sont calamiteux, les intrigues criminelles ne tiennent pas la route une seule seconde, les scènes d'action sont pitoyables et le film semble avoir été éclairé au téléphone portable tellement il est laid en termes de lumière... Rien à sauver là-dedans, si ce n'est une apparition sympathique de Patrick Timsit et une musique de Tangerine Dream qui fait plaisir à entendre, mais ce n'est évidemment pas assez pour rendre cette chose moins haïssable.
Note: ★★★★★
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