Bonjour à tous ! Aujourd’hui, nous entrons dans le monde fantastique des franchises qui n’ont plus de sens, le tout sur fond d’horreur zombiesque : parlons du tout dernier (et définitif ?) volet de la saga Resident Evil, encore réalisé par Paul W. S. Anderson (Pompeï, Alien vs. Predator...) et toujours avec Milla Jovovich (Le Cinquième élément, Zoolander...) dans le rôle titre. Que peut-on donc dire de ce dernier opus ? Vous allez voir que ce n’est pas si simple...
Date de sortie : 25 janvier 2017
Réalisation, scénario : Paul W. S. Anderson
Nationalité : Américain
Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. C’est là, qu’Umbrella Corporation a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse.
Soyons clairs, j’adore cette saga. Bien que très inégale, c’est un peu ma madeleine de Proust et j’étais donc enthousiasmé par ce dernier volet. Or, disons-le franchement : c'est mauvais... Mais peut-être pas tant que ça. En réalité, j’ai pris un pied d’enfer devant ce long-métrage, tellement ce cher Paul W. S. Anderson semble avoir décidé de faire absolument n’importe quoi !
La réalisation et le rythme tout d’abord : le cinéaste s’éloigne de son esthétique habituelle pleine de ralentis et adopte ici une mise en scène et un montage épileptiques, en mélangeant « shaky-cam » et cuts intempestifs. Néanmoins, cela ne gâche à aucun moment l’expérience des scènes de combat, qui sont quant à elles toujours extrêmement bien chorégraphiées. Rajoutez à cela quelques plans plutôt bien construits et le tour est joué !
Le scénario suit cette lignée, car le récit effectue d’abord une ellipse narrative incompréhensible par rapport aux événements du précédent volet et attaque in medias res en nous balançant un nombre incalculable d’informations, tout en remettant en cause des éléments établis dans le reste de la saga. Le réalisateur semble donc définitivement vouloir faire rentrer son film dans la case du « grand n’importe quoi », mais à ce niveau-là, c’est presque de l’art !
Les acteurs eux aussi sont déterminés à faire ce qui leur plaît et sont tous en roue libre, vu que, de toute façon, la plupart ne sont pas développés. Néanmoins, le long-métrage fait l’effort d’apporter un message, certes vu et revu, mais pas idiot sur la bêtise humaine... Vous pouvez également saupoudrer le tout avec une foultitude de monstres plus improbables les uns que les autres, vous obtenez alors l'épisode le plus décomplexé de la saga… Et ça fait du bien !
En conclusion, si l’on est objectif, ce Resident Evil est un énième ratage cinématographique, mais d’un autre côté, le projet semble tellement assumer son côté je-m'en-foutiste qu’il en devient un bon film à regarder entre amis, autour d’un paquet de pop-corn. Tout ce que je peux dire de plus, c'est que... Je m’appelle Camille et j’adore ce film !
La réalisation et le rythme tout d’abord : le cinéaste s’éloigne de son esthétique habituelle pleine de ralentis et adopte ici une mise en scène et un montage épileptiques, en mélangeant « shaky-cam » et cuts intempestifs. Néanmoins, cela ne gâche à aucun moment l’expérience des scènes de combat, qui sont quant à elles toujours extrêmement bien chorégraphiées. Rajoutez à cela quelques plans plutôt bien construits et le tour est joué !
Rola Aoyama et William Levy |
Le scénario suit cette lignée, car le récit effectue d’abord une ellipse narrative incompréhensible par rapport aux événements du précédent volet et attaque in medias res en nous balançant un nombre incalculable d’informations, tout en remettant en cause des éléments établis dans le reste de la saga. Le réalisateur semble donc définitivement vouloir faire rentrer son film dans la case du « grand n’importe quoi », mais à ce niveau-là, c’est presque de l’art !
Les acteurs eux aussi sont déterminés à faire ce qui leur plaît et sont tous en roue libre, vu que, de toute façon, la plupart ne sont pas développés. Néanmoins, le long-métrage fait l’effort d’apporter un message, certes vu et revu, mais pas idiot sur la bêtise humaine... Vous pouvez également saupoudrer le tout avec une foultitude de monstres plus improbables les uns que les autres, vous obtenez alors l'épisode le plus décomplexé de la saga… Et ça fait du bien !
En conclusion, si l’on est objectif, ce Resident Evil est un énième ratage cinématographique, mais d’un autre côté, le projet semble tellement assumer son côté je-m'en-foutiste qu’il en devient un bon film à regarder entre amis, autour d’un paquet de pop-corn. Tout ce que je peux dire de plus, c'est que... Je m’appelle Camille et j’adore ce film !
Innotable
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